Le contact direct avec les lecteurs est la plus belle chose qui me soit offerte. Merci à ceux qui ont apprécié le livre. Merci à ceux qui prennent le temps d'en parler. Merci à ceux qui prennent le temps de me le dire... Merci à ceux qui prennent encore plus de temps à l'écrire...
Patricia,
J'ai lu votre livre 3 fois. Il ne quitte plus ma table de chevet. Il m'a rappelé tant de choses dont je n'ai jamais voulu parler. Il faut que l'on se rencontre absolument lorsque vous reviendrez en Corse. A prestu ! Charles C. Borgo - 2B
***************
Chère Patricia,
J'ai passé deux heures merveilleuses à parcourir " Un gone dans le djebel". Je n'ai pas encore tout lu. Les larmes me sont parfois venues aux yeux ; cet écrit est très beau, poignant. François Vaillant, Philosophe et théologien, rédacteur en chef de la revue Alternatives Non-Violentes
***************
Chère Madame MARIANI,
Je reviens de déjeuner avec un vieux copain, ancien fusilier-commando de Marine qui a débuté sa carrière comme matelot puis quartier-maître en Indochine, ensuite avec des grades plus élevés en Algérie où il fut le dernier capitaine d'armes (Bidel) lors de la cession de la base à l'ALN algérienne, pour la terminer comme chef de groupe (rang de commandant) à la DGSE où il a continué à servir à titre civil jusqu'à sa retraite. La bonne surprise au retour a été de trouver votre livre et sa gentille dédicace dans mon courrier. Je vous en remercie chaleureusement.
Je l'ai parcouru rapidement, mais assurément une lecture attentive va se faire par la suite, cependant, j'ai pu voir que l'ouvrage était abondamment illustré et j'y ai même remarqué une photo de mon vieux copain René BAIL. Pour une auto-édition, j'ai trouvé que la réalisation était soignée, ce qui n'a pu que vous satisfaire. Si de là-haut votre Papa peut observer, il doit être fier de sa fille.
Daniel Bonnerue. cartographe- Marine Nationale - 94
***************
Bonjour Patricia,
Juste pour dire que j’ai bien réceptionné votre livre et j’ai pu découvrir l’immensité de votre travail. On sent la passion que vous avez mis à écrire ce livre. Jean-Yves Thorrignac – Fréjus (83) http://jeanyvesthorrignac.fr/
**************
Merci pour votre livre, vous m'avez faire revivre ma jeunesse, cette jeunesse que nous avons tous perdu dans ces djebels, pour ceux qui en sont revenus mais combien non pas survécu et ont été handicapés toute leur vie et le sont encore.
Je regrette de ne pas avoir connu votre papa, mais je lui dis 'merci René' pour tous ces souvenirs, tu m'as fait venir les larmes dans mes yeux.
Merci à vous pour tout cela j'espère que nous nous rencontrerons, à bientôt peut être et bravo.
Très sincèrement. Gérard F. – Roanne (42)
**************
« Il quitta ce monde le 11 août 1998 … »
Je ne connaissais pas René et je ne le connaîtrai jamais. Pourtant ce « Samedi 15 mars 1958, 10 heures du matin, région de Saïda … » (1ère phrase de la 1ère partie de votre livre), nous étions, à quelques centaines de mètres près, l’un à côté de l’autre.
Chère Patricia,
Depuis mon retour à la vie civile (sept. 59 : sortie de l’hôpital militaire de Strasbourg) je n’avais jamais ouvert un livre sur la guerre d’Algérie. Trop dur pour moi qui, le 16 décembre 58, étais le seul survivant conscient d’un groupe de 8 hommes. Les autres étaient morts ou évanouis. J’avais cru mourir égorgé par 4 Arabes venus sur les lieux de l’attentat (territoire de Ain-El-Hadjar). J’étais sûr que c’étaient des rebelles, qu’ils venaient chercher nos armes et … achever les blessés pour ne pas laisser de témoins. Un m’a parlé (en arabe). Il m’a touché. Puis ils sont partis. Ce n’étaient pas des rebelles mais, pour moi, le mal était fait. Et je ne m’en suis jamais remis. On m’a proposé une psychothérapie …en 1998. Avant cette date le traumatisme de guerre n’était pas reconnu pour l’Algérie.
J’ai pris votre livre avec hésitation ; je l’ai reposé ; je l’ai repris plusieurs fois, lu votre dédicace, la page 4 de la couverture. Puis, 4 jours après, j’ai commencé à le lire. Et j’ai continué.
J’ai revécu mon séjour (12e R.A.) dans les 4 fermes (abandonnées par leurs propriétaires) où j’étais stationné. Dont au moins 3 dans le canton d’Ain-El-Hadjar. Par exemple, j’ai fait le peloton de sous-officier (octobre et novembre 58) à la Ferme Rouge, là où un escadron de spahis puis un commando Bigeard ont aussi stationnés. Et la Ferme Blanche. Et la Ferme Trojani.
Votre récit a fait resurgir de ma mémoire des noms comme « les Grottes de Tifrit » et la mort des 19 soldats en juin 58. J’ai souvent franchi cette route en escortant des convois vers Frenda.
Contrairement à ce que je craignais, cette lecture m’a fait du bien en me prouvant que j’avais franchi le cap le plus dur de mon traumatisme de guerre… Vous avez été mon « psychologue ». Mais je ne connaîtrai jamais le spahi René !
P.S. : Je suis professeur certifié d’Histoire-Géographie et je peux vous dire, à mon petit niveau d’historien, que la description que vous faites du drame algérien est exacte. Tous les « participants » ont souffert. Les populations civiles arabes ou Pieds-Noirs, les soldats français (surtout les appelés, non préparés à ce genre de guerre), les supplétifs indigènes et leurs familles. Et, aussi, les rebelles car, pour les Arabes, le désir d’indépendance n’avait rien de scandaleux. Il était inscrit dans la logique de l’histoire d’après la 2ème guerre mondiale. La 4e République a « saboté le travail » par sa politique algérienne discontinue (1 jour la guerre, 1 jour la paix) et, quand le général de Gaulle est arrivé, le mal était trop profond et la rupture entre les 2 communautés trop nette.
Mais la grande faute des nouvelles autorités algériennes de 1962 a été l’expulsion des Pieds-Noirs qui étaient la force vive de ce territoire. Que reste-t-il de l’économie algérienne actuellement si ce n’est le pétrole et le gaz du Sahara et un chômage qui frôle les 50% ?
J’arrête là mon récit. Yves M. - Sainte Marie aux Mines (68)
Quelques mois plus tard, je reçus un mail très touchant se ponctuant ainsi :
"Comme je vous l'avais déjà dit, votre livre m'a servi de psychothérapie. La guerre d'Algérie est toujours dans ma tête mais elle ne m'obsède plus."
**************
...
« Je viens de terminer la lecture de votre livre. Je n'ai pas sauté une seule ligne. Félicitations. Il se lit comme un roman à suspense. J'ai appris beaucoup de choses.
Je n'imaginais pas ainsi la "guerre" d'Algérie.
Je n'y ai pas participé. On nous avait juste demandé si on voulait y aller. C'était fin 1963. Il n'y avait eu que 2 ou 3 réponses positives.
J'ai des cousins qui y sont allés. J'ai vu des Pieds-noirs arrivés à Chauffailles fin 1962. Mais personne n'en parlait jamais.» Gérard M. Azolette (69)
**************
...
Votre livre est une page d’histoire que j’ai lu non sans émotions avec un plaisir immense. Je me suis revue sur la propriété avec ces jeunes qui, comme le dit si bien la chanson de Serge Lama, n’avaient qu’une gloire « avoir 20 ans ». Mon neveu B, très ému a eu les larmes aux yeux et veut absolument un livre aussi.
Nous n’entendons cinquante ans après que du négatif sur l’œuvre accomplie par les Français en Algérie. Aussi, un grand merci pour ce témoignage, sans oublier votre papa sans qui rien n’aurait été possible. Annie M. – 83
**************
Tout d’abord, je ne savais pas, quand je vous ai parlé d’un ami fils d’un grand colon de Saïda, que c’était le lieu où votre père avait fait ses « obligations militaires ».
J’ai beaucoup apprécié votre livre car, à la différence de beaucoup d’autres, ce n’est pas un livre de héros contre des méchants où l’on cherche à culpabiliser ceux qui ne sont pas du côté du héros. J’ai vraiment eu l’impression de vivre le temps en même temps que celui-ci se déroulait. Il y a souvent, au détour de phrases, et avec (trop de ?) retenue, des allusions ou descriptions de faits qui continuent à maintenir la plaie ouverte.
…
Vous avez écrit un livre utile que j’ai lu d’une traite, où, grâce à votre façon presque charnelle de relater l’histoire de votre père, on ressent ce qu’était la vie d’un appelé durant cette guerre sans nom. Avec la chaleur, l’ennui, la peur, le feu, la fraternité, le formalisme bureaucratique, etc. JM L. – 69
**************
Un grand merci pour ce livre dédicacé qui pour moi a une grande valeur.
J’ai éprouvé un très grand plaisir à le lire et ressenti une très forte émotion, en particulier le passage concernant l’accrochage du 15 mars 1958 dans les Hassasnas. Moi aussi, j’étais sur le terrain ce jour-là.
….( Récit personnel)
Trente et un mois de service, j’aurais beaucoup de choses à raconter moi aussi. Beaucoup de souvenirs, des images surtout, qui sont restées gravées dans mon cerveau.
Je regrette de ne pas me souvenir de votre père, nous étions à la ferme expérimentale en même temps pendant plusieurs mois. Forcément nous nous sommes croisés. Peut-être à cause de mes attributions qui m’imposaient la plus stricte discrétion.
Pourtant c’est grâce à cette guerre que j’ai rencontré ma femme, une fille d’Aïn el Hadjar où nous nous sommes mariés en octobre 59.
Vous comprenez pourquoi je suis moi aussi attaché à ce pays.
A l’exception de ma femme, vous êtes la première personne à qui je raconte avec autant de détails cette journée du 15 mars 58. J’avais besoin d’en parler à quelqu’un de compréhensif.
Pour beaucoup, cette guerre nous déshonore, même nous, les appelés, nous trainons ce boulet.
Encore merci, sans oublier Fati. Robert S. – 24
**************
C’est un vrai documentaire, très bien illustré d’ailleurs par de nombreuses photos, le tout sur un papier de qualité. C’est un texte de « terrain », vraiment. Bien que n’ayant pas été moi-même sur site bien sûr, j’ai vécu cette guerre « par procuration » par les nombreux courriers échangés avec mon fiancé devenu mon mari en décembre 1957. Après son retour, il a fallu un temps certain pour qu’il ait envie de parler de ces longs mois. Je peux vous dire que, grâce à vous, nous avons reparlé très longuement de cette période. Je sais très bien que tous les détails que vous précisez lui parleront encore mieux qu’à moi… et pour cause. Merci pour votre travail. Oui, il faut que les jeunes sachent… que les anciens se remémorent ce qu’ils ont vécu. Puissions-nous, comme vous le dites si bien, trouver la sérénité et nous laisser envahir par la curiosité de connaitre d’autres cultures afin de mieux se comprendre. C’est, je pense, aussi un des chemins vers la Paix. Yvette G. – 69
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Patricia,
J'ai lu votre livre 3 fois. Il ne quitte plus ma table de chevet. Il m'a rappelé tant de choses dont je n'ai jamais voulu parler. Il faut que l'on se rencontre absolument lorsque vous reviendrez en Corse. A prestu ! Charles C. Borgo - 2B
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Chère Patricia,
J'ai passé deux heures merveilleuses à parcourir " Un gone dans le djebel". Je n'ai pas encore tout lu. Les larmes me sont parfois venues aux yeux ; cet écrit est très beau, poignant. François Vaillant, Philosophe et théologien, rédacteur en chef de la revue Alternatives Non-Violentes
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Chère Madame MARIANI,
Je reviens de déjeuner avec un vieux copain, ancien fusilier-commando de Marine qui a débuté sa carrière comme matelot puis quartier-maître en Indochine, ensuite avec des grades plus élevés en Algérie où il fut le dernier capitaine d'armes (Bidel) lors de la cession de la base à l'ALN algérienne, pour la terminer comme chef de groupe (rang de commandant) à la DGSE où il a continué à servir à titre civil jusqu'à sa retraite. La bonne surprise au retour a été de trouver votre livre et sa gentille dédicace dans mon courrier. Je vous en remercie chaleureusement.
Je l'ai parcouru rapidement, mais assurément une lecture attentive va se faire par la suite, cependant, j'ai pu voir que l'ouvrage était abondamment illustré et j'y ai même remarqué une photo de mon vieux copain René BAIL. Pour une auto-édition, j'ai trouvé que la réalisation était soignée, ce qui n'a pu que vous satisfaire. Si de là-haut votre Papa peut observer, il doit être fier de sa fille.
Daniel Bonnerue. cartographe- Marine Nationale - 94
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Bonjour Patricia,
Juste pour dire que j’ai bien réceptionné votre livre et j’ai pu découvrir l’immensité de votre travail. On sent la passion que vous avez mis à écrire ce livre. Jean-Yves Thorrignac – Fréjus (83) http://jeanyvesthorrignac.fr/
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Merci pour votre livre, vous m'avez faire revivre ma jeunesse, cette jeunesse que nous avons tous perdu dans ces djebels, pour ceux qui en sont revenus mais combien non pas survécu et ont été handicapés toute leur vie et le sont encore.
Je regrette de ne pas avoir connu votre papa, mais je lui dis 'merci René' pour tous ces souvenirs, tu m'as fait venir les larmes dans mes yeux.
Merci à vous pour tout cela j'espère que nous nous rencontrerons, à bientôt peut être et bravo.
Très sincèrement. Gérard F. – Roanne (42)
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« Il quitta ce monde le 11 août 1998 … »
Je ne connaissais pas René et je ne le connaîtrai jamais. Pourtant ce « Samedi 15 mars 1958, 10 heures du matin, région de Saïda … » (1ère phrase de la 1ère partie de votre livre), nous étions, à quelques centaines de mètres près, l’un à côté de l’autre.
Chère Patricia,
Depuis mon retour à la vie civile (sept. 59 : sortie de l’hôpital militaire de Strasbourg) je n’avais jamais ouvert un livre sur la guerre d’Algérie. Trop dur pour moi qui, le 16 décembre 58, étais le seul survivant conscient d’un groupe de 8 hommes. Les autres étaient morts ou évanouis. J’avais cru mourir égorgé par 4 Arabes venus sur les lieux de l’attentat (territoire de Ain-El-Hadjar). J’étais sûr que c’étaient des rebelles, qu’ils venaient chercher nos armes et … achever les blessés pour ne pas laisser de témoins. Un m’a parlé (en arabe). Il m’a touché. Puis ils sont partis. Ce n’étaient pas des rebelles mais, pour moi, le mal était fait. Et je ne m’en suis jamais remis. On m’a proposé une psychothérapie …en 1998. Avant cette date le traumatisme de guerre n’était pas reconnu pour l’Algérie.
J’ai pris votre livre avec hésitation ; je l’ai reposé ; je l’ai repris plusieurs fois, lu votre dédicace, la page 4 de la couverture. Puis, 4 jours après, j’ai commencé à le lire. Et j’ai continué.
J’ai revécu mon séjour (12e R.A.) dans les 4 fermes (abandonnées par leurs propriétaires) où j’étais stationné. Dont au moins 3 dans le canton d’Ain-El-Hadjar. Par exemple, j’ai fait le peloton de sous-officier (octobre et novembre 58) à la Ferme Rouge, là où un escadron de spahis puis un commando Bigeard ont aussi stationnés. Et la Ferme Blanche. Et la Ferme Trojani.
Votre récit a fait resurgir de ma mémoire des noms comme « les Grottes de Tifrit » et la mort des 19 soldats en juin 58. J’ai souvent franchi cette route en escortant des convois vers Frenda.
Contrairement à ce que je craignais, cette lecture m’a fait du bien en me prouvant que j’avais franchi le cap le plus dur de mon traumatisme de guerre… Vous avez été mon « psychologue ». Mais je ne connaîtrai jamais le spahi René !
P.S. : Je suis professeur certifié d’Histoire-Géographie et je peux vous dire, à mon petit niveau d’historien, que la description que vous faites du drame algérien est exacte. Tous les « participants » ont souffert. Les populations civiles arabes ou Pieds-Noirs, les soldats français (surtout les appelés, non préparés à ce genre de guerre), les supplétifs indigènes et leurs familles. Et, aussi, les rebelles car, pour les Arabes, le désir d’indépendance n’avait rien de scandaleux. Il était inscrit dans la logique de l’histoire d’après la 2ème guerre mondiale. La 4e République a « saboté le travail » par sa politique algérienne discontinue (1 jour la guerre, 1 jour la paix) et, quand le général de Gaulle est arrivé, le mal était trop profond et la rupture entre les 2 communautés trop nette.
Mais la grande faute des nouvelles autorités algériennes de 1962 a été l’expulsion des Pieds-Noirs qui étaient la force vive de ce territoire. Que reste-t-il de l’économie algérienne actuellement si ce n’est le pétrole et le gaz du Sahara et un chômage qui frôle les 50% ?
J’arrête là mon récit. Yves M. - Sainte Marie aux Mines (68)
Quelques mois plus tard, je reçus un mail très touchant se ponctuant ainsi :
"Comme je vous l'avais déjà dit, votre livre m'a servi de psychothérapie. La guerre d'Algérie est toujours dans ma tête mais elle ne m'obsède plus."
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« Je viens de terminer la lecture de votre livre. Je n'ai pas sauté une seule ligne. Félicitations. Il se lit comme un roman à suspense. J'ai appris beaucoup de choses.
Je n'imaginais pas ainsi la "guerre" d'Algérie.
Je n'y ai pas participé. On nous avait juste demandé si on voulait y aller. C'était fin 1963. Il n'y avait eu que 2 ou 3 réponses positives.
J'ai des cousins qui y sont allés. J'ai vu des Pieds-noirs arrivés à Chauffailles fin 1962. Mais personne n'en parlait jamais.» Gérard M. Azolette (69)
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...
Votre livre est une page d’histoire que j’ai lu non sans émotions avec un plaisir immense. Je me suis revue sur la propriété avec ces jeunes qui, comme le dit si bien la chanson de Serge Lama, n’avaient qu’une gloire « avoir 20 ans ». Mon neveu B, très ému a eu les larmes aux yeux et veut absolument un livre aussi.
Nous n’entendons cinquante ans après que du négatif sur l’œuvre accomplie par les Français en Algérie. Aussi, un grand merci pour ce témoignage, sans oublier votre papa sans qui rien n’aurait été possible. Annie M. – 83
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Tout d’abord, je ne savais pas, quand je vous ai parlé d’un ami fils d’un grand colon de Saïda, que c’était le lieu où votre père avait fait ses « obligations militaires ».
J’ai beaucoup apprécié votre livre car, à la différence de beaucoup d’autres, ce n’est pas un livre de héros contre des méchants où l’on cherche à culpabiliser ceux qui ne sont pas du côté du héros. J’ai vraiment eu l’impression de vivre le temps en même temps que celui-ci se déroulait. Il y a souvent, au détour de phrases, et avec (trop de ?) retenue, des allusions ou descriptions de faits qui continuent à maintenir la plaie ouverte.
…
Vous avez écrit un livre utile que j’ai lu d’une traite, où, grâce à votre façon presque charnelle de relater l’histoire de votre père, on ressent ce qu’était la vie d’un appelé durant cette guerre sans nom. Avec la chaleur, l’ennui, la peur, le feu, la fraternité, le formalisme bureaucratique, etc. JM L. – 69
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Un grand merci pour ce livre dédicacé qui pour moi a une grande valeur.
J’ai éprouvé un très grand plaisir à le lire et ressenti une très forte émotion, en particulier le passage concernant l’accrochage du 15 mars 1958 dans les Hassasnas. Moi aussi, j’étais sur le terrain ce jour-là.
….( Récit personnel)
Trente et un mois de service, j’aurais beaucoup de choses à raconter moi aussi. Beaucoup de souvenirs, des images surtout, qui sont restées gravées dans mon cerveau.
Je regrette de ne pas me souvenir de votre père, nous étions à la ferme expérimentale en même temps pendant plusieurs mois. Forcément nous nous sommes croisés. Peut-être à cause de mes attributions qui m’imposaient la plus stricte discrétion.
Pourtant c’est grâce à cette guerre que j’ai rencontré ma femme, une fille d’Aïn el Hadjar où nous nous sommes mariés en octobre 59.
Vous comprenez pourquoi je suis moi aussi attaché à ce pays.
A l’exception de ma femme, vous êtes la première personne à qui je raconte avec autant de détails cette journée du 15 mars 58. J’avais besoin d’en parler à quelqu’un de compréhensif.
Pour beaucoup, cette guerre nous déshonore, même nous, les appelés, nous trainons ce boulet.
Encore merci, sans oublier Fati. Robert S. – 24
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C’est un vrai documentaire, très bien illustré d’ailleurs par de nombreuses photos, le tout sur un papier de qualité. C’est un texte de « terrain », vraiment. Bien que n’ayant pas été moi-même sur site bien sûr, j’ai vécu cette guerre « par procuration » par les nombreux courriers échangés avec mon fiancé devenu mon mari en décembre 1957. Après son retour, il a fallu un temps certain pour qu’il ait envie de parler de ces longs mois. Je peux vous dire que, grâce à vous, nous avons reparlé très longuement de cette période. Je sais très bien que tous les détails que vous précisez lui parleront encore mieux qu’à moi… et pour cause. Merci pour votre travail. Oui, il faut que les jeunes sachent… que les anciens se remémorent ce qu’ils ont vécu. Puissions-nous, comme vous le dites si bien, trouver la sérénité et nous laisser envahir par la curiosité de connaitre d’autres cultures afin de mieux se comprendre. C’est, je pense, aussi un des chemins vers la Paix. Yvette G. – 69
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