Page dédiée aux anciens combattants qui me font l'honneur de se raconter.
EN COURS DE CONSTRUCTION
Ils avaient 20 ans à peine. Pas même majeur.
A leur retour, ils n'eurent pas la gloire et la reconnaissance de leurs pères et grands-pères combattants des deux grandes guerres. Et pourtant comme eux, ils avaient servi leur pays. Comme eux, au péril de leur vie. Un pays qui les avait envoyés dans un marasme boueux dont personne ne sortit indemne. La France y perdit sa dignité. Eux leur gaité, leur insouciance, leur jeunesse. Parfois un membre, un œil, ou la vie.
Pire pour ceux qui rentrèrent. A leur retour, ON les obligea à se taire, oublier, juste une parenthèse dans leur vie qu'ils devaient reprendre comme si rien ne c'était passé. Ce qu'ils tentèrent de faire. Certains réussirent plus ou moins. 55 ans plus tard, d'autres gardent encore cette souffrance à fleur de peau. Je souhaite rendre hommage à tous ces hommes, quels qu'ils soient, qui n'avaient rien demandé et qui ont perdu leur vie, leur âme, leur temps. Non seulement pour rien, mais pour entrainer les nouvelles générations françaises et algériennes dans un tourbillon de violence, de règlements de compte, de haine indissolubles tant que la volonté de résilience ne sera pas commune aux deux pays.
Per chi è grane di a pace sbuccinu indè i nostri cori
Pour que les graines de la paix germent en nos cœurs
La FNACA de Haute-Corse n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de faire son devoir de mémoires. Preuve en est leur récente présence au lycée d’Ile Rousse et l’exposition au Spazziu. Les anciens combattants se mobilisent autour de la jeunesse pour transmettre leur vécu, page d’Histoire aujourd’hui au programme du BAC.
"Ensemble, nous réfléchissons à réunir les témoignages de toutes les personnes vivant en Corse, anciens combattants, Harkis, Pied-Noirs, Algériens pro (ou pas) FLN, tous ceux qui ont vécu de près ou de loin (les familles) cette guerre. Leur permettre de s'exprimer sur un fait, un souvenir. Leur permettre de dire aux nouvelles générations « le temps a passé, les rancœurs aussi, à présent pensons à la résilience. C’est à nous de leur montrer l’exemple. Leur dire que si nous, parents et grands-parents nous unissons pour témoigner, sans jugement, mais selon son ressenti, l’épreuve de la plume se transformera en un geste d'apaisement des cœurs, en passant outre le jugement d'une situation qui n'a plus rien à voir avec le présent."
Parmi ceux qui s’installèrent dans l’ile à cette époque, certains ont eu la chance de retrouver la terre ancestrale, d’autres, Algériens, Pieds Noirs et Harkis contraints de s’expatrier et s’adapter à une nouvelle vie, une nouvelle culture. Mais tous depuis, auraient eu le choix de la quitter. Ils sont restés. Preuve qu’avec un respect mutuel, tous ont bien vécu sur un même territoire. A eux, à présent, de montrer à leurs enfants que l’on peut réussir à faire perdurer cela, à condition de ne pas oublier ce respect équitable, ce qu’ils ont vécu, ce qui doit être fait pour que cela ne se reproduise pas.
Faire acte de résilience : si en Algérie, tous les Français installés s’étaient comportés dans le respect mutuel, nous n’en serions peut-être pas arrivés à un point de non-retour aussi violent. Si tous, nous entendons cela, alors aujourd’hui, accueillis accueillants, pourrons vivre sereinement ensemble partout sur cette terre.
A leur retour, ils n'eurent pas la gloire et la reconnaissance de leurs pères et grands-pères combattants des deux grandes guerres. Et pourtant comme eux, ils avaient servi leur pays. Comme eux, au péril de leur vie. Un pays qui les avait envoyés dans un marasme boueux dont personne ne sortit indemne. La France y perdit sa dignité. Eux leur gaité, leur insouciance, leur jeunesse. Parfois un membre, un œil, ou la vie.
Pire pour ceux qui rentrèrent. A leur retour, ON les obligea à se taire, oublier, juste une parenthèse dans leur vie qu'ils devaient reprendre comme si rien ne c'était passé. Ce qu'ils tentèrent de faire. Certains réussirent plus ou moins. 55 ans plus tard, d'autres gardent encore cette souffrance à fleur de peau. Je souhaite rendre hommage à tous ces hommes, quels qu'ils soient, qui n'avaient rien demandé et qui ont perdu leur vie, leur âme, leur temps. Non seulement pour rien, mais pour entrainer les nouvelles générations françaises et algériennes dans un tourbillon de violence, de règlements de compte, de haine indissolubles tant que la volonté de résilience ne sera pas commune aux deux pays.
Per chi è grane di a pace sbuccinu indè i nostri cori
Pour que les graines de la paix germent en nos cœurs
La FNACA de Haute-Corse n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de faire son devoir de mémoires. Preuve en est leur récente présence au lycée d’Ile Rousse et l’exposition au Spazziu. Les anciens combattants se mobilisent autour de la jeunesse pour transmettre leur vécu, page d’Histoire aujourd’hui au programme du BAC.
"Ensemble, nous réfléchissons à réunir les témoignages de toutes les personnes vivant en Corse, anciens combattants, Harkis, Pied-Noirs, Algériens pro (ou pas) FLN, tous ceux qui ont vécu de près ou de loin (les familles) cette guerre. Leur permettre de s'exprimer sur un fait, un souvenir. Leur permettre de dire aux nouvelles générations « le temps a passé, les rancœurs aussi, à présent pensons à la résilience. C’est à nous de leur montrer l’exemple. Leur dire que si nous, parents et grands-parents nous unissons pour témoigner, sans jugement, mais selon son ressenti, l’épreuve de la plume se transformera en un geste d'apaisement des cœurs, en passant outre le jugement d'une situation qui n'a plus rien à voir avec le présent."
Parmi ceux qui s’installèrent dans l’ile à cette époque, certains ont eu la chance de retrouver la terre ancestrale, d’autres, Algériens, Pieds Noirs et Harkis contraints de s’expatrier et s’adapter à une nouvelle vie, une nouvelle culture. Mais tous depuis, auraient eu le choix de la quitter. Ils sont restés. Preuve qu’avec un respect mutuel, tous ont bien vécu sur un même territoire. A eux, à présent, de montrer à leurs enfants que l’on peut réussir à faire perdurer cela, à condition de ne pas oublier ce respect équitable, ce qu’ils ont vécu, ce qui doit être fait pour que cela ne se reproduise pas.
Faire acte de résilience : si en Algérie, tous les Français installés s’étaient comportés dans le respect mutuel, nous n’en serions peut-être pas arrivés à un point de non-retour aussi violent. Si tous, nous entendons cela, alors aujourd’hui, accueillis accueillants, pourrons vivre sereinement ensemble partout sur cette terre.